stagore-bhushan
Didactique de l'écriture en FLE grâce aux blogs
Monday, December 04, 2006
Tuesday, May 02, 2006
L'Apocalypse- Texte au futur
Le but de cette troisième et dernière activité est de faire écrire aux étudiants un texte créatif au futur. Le Roi Destructeur, un homme de science devenu complètement fou, adresse une lettre à toute l’humanité. Il a l’intention de détruire le monde…
Les étudiants doivent se mettre dans la peau de ce personnage et imaginer:
a. Pourquoi le Roi Destructeur veut-il détruire le monde ?
b. Comment réalisera-t-il ce projet de destruction du monde ? Par quels moyens (Guerre nucléaire, collision avec une météorite, épidémie, crise économique et énergétique ?)
c. Quels en seront les effets immédiats et perpétuels ?
Pour rendre le travail plus réflexif, on fournit aux étudiants un court extrait du roman « Ravage » de René Barjavel :
« Les hommes ont libéré les forces terribles que la nature tenait enfermées avec précaution. Ils ont cru s’en rendre maîtres. Ils ont nommé cela le Progrès. C’est un progrès accéléré vers la mort. Ils emploient pendant quelque temps ces forces pour construire, puis un beau jour, parce que les hommes sont des hommes, c’est-à-dire des êtres chez qui le mal domine le bien, parce que le progrès moral de ces hommes est loin d’avoir été aussi rapide que le progrès de leur science, ils tournent celle-ci vers la destruction. »
Les étudiants doivent se mettre dans la peau de ce personnage et imaginer:
a. Pourquoi le Roi Destructeur veut-il détruire le monde ?
b. Comment réalisera-t-il ce projet de destruction du monde ? Par quels moyens (Guerre nucléaire, collision avec une météorite, épidémie, crise économique et énergétique ?)
c. Quels en seront les effets immédiats et perpétuels ?
Pour rendre le travail plus réflexif, on fournit aux étudiants un court extrait du roman « Ravage » de René Barjavel :
« Les hommes ont libéré les forces terribles que la nature tenait enfermées avec précaution. Ils ont cru s’en rendre maîtres. Ils ont nommé cela le Progrès. C’est un progrès accéléré vers la mort. Ils emploient pendant quelque temps ces forces pour construire, puis un beau jour, parce que les hommes sont des hommes, c’est-à-dire des êtres chez qui le mal domine le bien, parce que le progrès moral de ces hommes est loin d’avoir été aussi rapide que le progrès de leur science, ils tournent celle-ci vers la destruction. »
Monday, April 10, 2006
Fragment du récit de voyage au présent
Le but de cette deuxième activité est de faire écrire aux étudiants un texte narratif au présent sous forme d’un récit de voyage. Dans un premier temps, les étudiants découvrent quelques extraits du récit de voyage de Mircea Eliade sur Jaipur (Mircea Eliade, L’Inde, Editions de l’Herne, 1988). Ensuite, en respectant quelques enjeux principaux (littéraires et linguistiques) du genre, écrivent, en se mettant dans la peau d’un voyageur étranger, leur texte narratif sur Bombay.
Le récit au passé
Cette première activité est proposée dans le but de faire écrire aux étudiants un récit au passé.
Dans un premier temps, les élèves découvrent le poème « Chanson des escargots qui vont à l’enterrement » (Jacques Prévert, Paroles) de Jacques Prévert et en s’inspirant de l’histoire du poème, écrivent un récit. Dans un deuxième temps, on propose aux étudiants de réécrire le même récit mais cette fois-ci avec des personnages. Ainsi les deux escargots deviennent M. Caillard et M. Dupont ; la feuille devient Mlle Rose ; le soleil devient M. Bon’humeur et la lune devient Mme Teronne.
Dans un premier temps, les élèves découvrent le poème « Chanson des escargots qui vont à l’enterrement » (Jacques Prévert, Paroles) de Jacques Prévert et en s’inspirant de l’histoire du poème, écrivent un récit. Dans un deuxième temps, on propose aux étudiants de réécrire le même récit mais cette fois-ci avec des personnages. Ainsi les deux escargots deviennent M. Caillard et M. Dupont ; la feuille devient Mlle Rose ; le soleil devient M. Bon’humeur et la lune devient Mme Teronne.
Tuesday, March 07, 2006
Literature- Writing- FLE
What can one do with literary texts in a class where French is being taught as a foreign language? What kind of texts? How to use them? To what precise end? With students of which level? Should literary texts be as important as actualities or journalistic texts? Should one teach literature in a class where French is being taught as a foreign language (FLE)?
Numerous are the questions that French teachers ask when discussing the need for literature in a FLE class. More so because, for the most part, students learning a foreign language, have a certain innate fear and a real dislike of literary texts. These texts “exquisite”, “elegant” and “rich” become for them “complex”, “superfluous” and “insular”! Is this because one feels that literature is only for the literary? But this is just a mindless cliché, a stereotype that one needs to analyze more closely?
In the framework of obtaining of obtaining a Masters in FLE (French as a Foreign Language), I am interested in these problems that led me to do research on “The place and manner of reading poetry in FLE classes” for my Masters I. But literature is not limited to poetry. Moreover, theoretical reading does not necessarily lead to a concrete results.
It is for these very reasons that I decided to test “the waters” by putting into place a creative literary project called STAGORE (a word that is made up of the names of two giant literary figures from France and India: Stendhal and Tagore).
This entails offering Indian students (an-on going experiment with students of level B1 of CECR) various activities based on creative literary writing. The principal aim is to make them aware of literary texts and to encourage them to write creatively. Thus they will be able to “get a lot of pleasure from texts” (Barthes) either by reading or writing them.
We are also planning to start a writers workshop in mid-March so that literary writing can take on a wider context. The final results will be published in the form of a blog and will also be inserted onto the official site of the AF de Bombay.
Thanks to the University Stendhal Grenoble III and the Alliance Française of Bombay.
Numerous are the questions that French teachers ask when discussing the need for literature in a FLE class. More so because, for the most part, students learning a foreign language, have a certain innate fear and a real dislike of literary texts. These texts “exquisite”, “elegant” and “rich” become for them “complex”, “superfluous” and “insular”! Is this because one feels that literature is only for the literary? But this is just a mindless cliché, a stereotype that one needs to analyze more closely?
In the framework of obtaining of obtaining a Masters in FLE (French as a Foreign Language), I am interested in these problems that led me to do research on “The place and manner of reading poetry in FLE classes” for my Masters I. But literature is not limited to poetry. Moreover, theoretical reading does not necessarily lead to a concrete results.
It is for these very reasons that I decided to test “the waters” by putting into place a creative literary project called STAGORE (a word that is made up of the names of two giant literary figures from France and India: Stendhal and Tagore).
This entails offering Indian students (an-on going experiment with students of level B1 of CECR) various activities based on creative literary writing. The principal aim is to make them aware of literary texts and to encourage them to write creatively. Thus they will be able to “get a lot of pleasure from texts” (Barthes) either by reading or writing them.
We are also planning to start a writers workshop in mid-March so that literary writing can take on a wider context. The final results will be published in the form of a blog and will also be inserted onto the official site of the AF de Bombay.
Thanks to the University Stendhal Grenoble III and the Alliance Française of Bombay.
Thanks to Mr. Jean-François Massol (Director of my thesis), Mr. François Mangenot, Mr. Thierry Soubrié, Mme. C. Cavalla.
Mr. François Dupuis, all the teachers and students of the AF of Bombay.
Atafia Azzouz, Juliette Lamarche, Delphine Combaz, Julie Tamanini and Florence Béquart
Mr. François Dupuis, all the teachers and students of the AF of Bombay.
Atafia Azzouz, Juliette Lamarche, Delphine Combaz, Julie Tamanini and Florence Béquart
Wednesday, February 22, 2006
Monday, February 20, 2006
Littérature-Ecriture-FLE
« La littérature n'est pas objet de savoir...
Elle est exercice, goût, plaisir... et ainsi elle
Elle est exercice, goût, plaisir... et ainsi elle
devient instrument de culture intérieure, voilà
son véritable office ».
Gustave Lanson – historien français – (1857-1934)
Que fait-on avec les textes littéraires dans une classe de FLE ? Quels types de textes utilise-t-on ? De quels genres ? Comment sont-ils exploités ? Pour quelles finalités précises ? Avec les étudiants de quel niveau ? La littérature doit-elle avoir une place aussi importante que les textes fonctionnels et journalistiques ? Doit-on faire de la littérature en FLE ? A quelle fréquence ? A-t-on vraiment besoin de la littérature dans une classe de langue ? Pourquoi, alors que l’apprentissage de la langue pourrait bien se faire sans entrer dans le domaine littéraire ?
Nombreuses sont les questions que les enseignants de français se posent par rapport à la pratique de la littérature en FLE. De plus, on ne peut pas négliger le fait que la plupart des étudiants étrangers éprouvent une certaine peur voire un réel dégoût face à l’écriture littéraire. Cette écriture « raffinée », « élégante » et « riche » devient « complexe », « superflue » et « hermétique » ! Est-ce parce que l’on croit que la littérature est faite uniquement pour les littéraires ? Ou cela n’est qu’une idée quelconque, un stéréotype qu’il faudra analyser de près ?
Dans le cadre du Master de FLE, je me suis intéressé à ces problèmes, d’où la rédaction d’un mémoire professionnel « La place et les modalités de la lecture de la poésie en FLE » en Master I. Mais la littérature ne se limite pas à la poésie. De plus, les lectures théoriques n’amènent pas forcément à des résultats concrets.
C’est pour ces raisons évidentes que je me suis décidé à bien sonder « le terrain » en mettant en place le projet d’écriture créative littéraire, STAGORE (mot composé à partir des noms de deux grands écrivains, français et indien : Stendhal et Tagore).
Il s’agit de proposer aux étudiants indiens (expérimentation en cours avec les étudiants du niveau B1 du CECR) de diverses activités sur l’écriture créative littéraire. Le but principal est de les sensibiliser au texte littéraire et de les amener à produire des écrits créatifs littéraires. Ainsi, ils sauront procurer le plaisir du texte (Barthes) soit en lisant soit en écrivant.
Nous avons également envisagé de mettre en place un atelier d’écriture à la mi-mars pour que le travail de l’écriture littéraire puisse se faire dans un contexte plus large. Toutes les productions finales des étudiants seront publiées sous forme de blog et seront mises en ligne dans un premier temps, sur le site officiel de l'AF de Bombay.
Remerciements à l’Université Stendhal Grenoble III et à l’Alliance Française de Bombay.
Remerciements à M. Jean-François Massol (Mon directeur de mémoire), M. François Mangenot, M. Thierry Soubrié, Mme. C. Cavalla
A M. François Dupuis, tous les professeurs et étudiants de l’AF de Bombay
Aux évaluatrices en ligne : Atafia Azzouz, Juliette Lamarche, Delphine Combaz, Julie Tamanini et Florence Béquart
A M. François Dupuis, tous les professeurs et étudiants de l’AF de Bombay
Aux évaluatrices en ligne : Atafia Azzouz, Juliette Lamarche, Delphine Combaz, Julie Tamanini et Florence Béquart
Friday, February 17, 2006
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